recherche ... ( partie 3 )

Je regardais Moran avec insistance serrant les poings criant :

- Ne lui dit rien !! allons nous -en !!!

J'étais persuader que Moran révélerais a un moment, des informations que Kadaj ne devrait pas savoir. Mes yeux s'illuminèrent d'un bleu vif de colère, soudain mes marque s'illuminèrent d'un éclat rouge. Je quittais des yeux Kadaj et Moran. Elles s'illuminaient parfois ne comprenant toujours pas pourquoi cela se produisait ...

Levant les yeux au ciel il les reposa sur Elendrile et remarqua que les marque qu'elle portait brillait. Il sourit découvrant des dents blanche qui lui donnait un air démoniaque. Désireux d'examiner ces marques de plus près Kadaj s'avança résolument vers elle et lui prit sans lui demander les poignets. Kadaj portait des gangs dissimulant sa peau froide et dur d'immortel. Il ne serra pas trop fort au risque de lui faire mal mais juste assez pour qu'elle ne se libère pas. Il observa de ses yeux félin les marques, songeur puis releva les yeux sur elle, croisant son regard.

"On dirait bien que plus tu te fache plus elles brilles..c'est intéressant"dit t,il souriant.

Je regardais fixement Kadaj :

- lache moi .... si tu ne veux pas que je m'énerve encore plus ...

PLus elles brillaient plus je sentais une force étrange en moi, j'essyais de me dégager de son emprise, ne me sentant pas en sécurité trop proche de lui...
Tout ce que je voulais cétait retrouver au plus vite le maitre de Moran et sortir d'ici pour cette fois ne plus jamais y revenir tellement cet endroit et ses habitants me répugnaient...

Kadaj sourit et la lacha pour faire quelque pas, les mains croiser, son regard ce reporta sur Moran dont il exigeait une réponse à ca uestion après tout ils étaient en enfer, lui y avait droit mais eux non.

"Alors? pourquoi devais tu venir en enfer?"

Moran avait compris qu'Elendrile ne voulait pas qu'il réponde à cette question. Il voyait aussi que cet être était extrmement puissant, et qu'il voulait parvenir à ses fins; il voulait comprendre la signification et l'utilité des marques que portait Elendrile. Il déclara :

- C'est une histoire personnelle, très longue et assez ennuyeuse. Je suis sûr qu'un être comme vous n'a pas de temps à perdre avec de telles sottises. Je suis juste en quête d'un certaine vérité...

Il regarda le visage de l'élémental, qui restait de marbre.

Kadaj éclata d'un rire amuser et bref, fixant toujours Moran, le visage fermer et impénétrable. L'immortel jeta un oeil a Elendrile.

"Du temps à perdre, le temps n'a aucune prise sur moi mon ami et j'ai tout mon temp."

Moran fronça légerement les sourcils, puis il demanda :

-Mais, même si le temps n'a pas de prise sur vous, comment et surtout pourquoi une histoire aussi insignifiante peut-elle vous interresser ? Si vous avez vécu très longtemps...

Son visage afficha une moue. Dire qu'il ne savait même pas pourquoi Elendrile voulait qu'il se taise. En fait il ne connaissait même pas l'identité de son interlocuteur...

Kadaj haussa les épaules en souriant , il était quelqu'un de curieux et tout les histoires qui entourais habituellement Elendrile était intéressante de plus elle semblait tellement l'aimer.^^ Il jeta d'ailleurs un regard en coin à celle-ci qui le regardait avec un très grand méprit et très visible.

"Si vous êtes venu jusqu'en enfer elle ne doit pas être si insignifiante que ça je me trompe?"

Kadaj avait reposer son attention sur Moran, les bras croiser, des mèches grise tombant devant une partie de son visage pâle.

Moran eut un faible sourire. Il sentait bienqu'il était en train de se faire pieger par l'immortel et qu'il allait sans doute finir par raconter tout de bout en bout. Il ne fallait pas qu''il se dévoile, ou du moins, aussi peu que possible. Il se rendait bien compte qu'il ne savait rien de cet être, mais Elendrile lui avait dit de ne pas lui faire confiance, et il pensait qu'elle avait raison. Cet être dégageait une aura de puissance malveillante. Il déclara :

- Cette affaire doit ne concerner en tout que trois êtres. Il me semble que ce n'est pas vraiment suffisant pour la rendre interressante à vos yeux. De plus, aucun n'a vraiment brillé dans le monde des vivants...

"Dit moi leur nom je peux peu être t'aider je connais bien les lieux"

Kadaj jeta un regard en coin à Elendrile qui allait très certainement s'opposer encore une fois, elle restait silencieuse depuis un moment ce qui le surprenait beaucoup. Puis il se retourna vers Moran il ne voulait pas faire de mal a Elendrile a lui non mais Kadaj s'était forger une bien mauvaise répution chez les habitants d'Auwris.

Moran répondit aussitôt :

-Je ne connais pas le nom de l'un, et le nom du deuxième était sans doute faux. Mais je crois que je vais chercher par là-bas. ajouta t-il en désignant la forêt du doigt. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que c'est la bonne direction...

Il avait dit cela pour satisfaire l'envahissante curiosité de l'immortel. Et aussi peut-être pour connaitre l'origine de son instinct...

( dsl pour le retard =___= mais j'étais pas la >_< )

je regardais la scène sans rien dire sentant que sije disais un seul mot toute ma colère allait sortir, me rendant dangereuse ... je jetais un regard noir aux deux hommes supliant Moran d'arrêter tput de suite de lui parler... autour de moi quelques petites racines sortirent du sol se tortillant.. serrant les poings :

- Allons .. y ..

Je jetais un dernier regard méprisant à Kadaj, ratrapant Moran qui se dirigeait droit dans la forêt. Elle était épaisse et noire, mais je ne sentais aucune peur, come si la forêt faisait partie de moi...Je pénétrais à l'intérieur, quelques branches s'écartais d'elles même laissant apparaitre de plus en plus de d'arbres, de feuille et de branches ce qui rendait les lieux enore plus étouffant. Soudain je tendis une oreille, je pouvais percevoir des bruits e ferailles s'entrechoquant plus profondément dans la forêt :

- tu crois que c'est ton maitre et l'inconnu ?

je continuais d'avancer, regardant parfois en arrière, pour voir si kadaj nous suivais ..

Moran jeta un regard profond à Elendrile. Après un temps de silence il répondit :

-Je ne parirais pas ma vie là-dessus. Mais il y a de fortes chances que ce soit eux. Ou seulement l'un des deux... Je ne peux pas dire... Tout ce que je sais, c'est que je vais sans doute trouver quelque chose d'important ici... Je ne pense pas avoir été attiré ici pour rien.

Puis il se demanda intérieurement pourquoi les deux hommes se seraient-ils battus. Dans le royaume des morts, que se passait-il si on mourrait une seconde fois ?

Je suivais Moran, restant sur mes gardes, soudain le retenant d'avancer :

- Attend, il faudrait être plus discret, débarquer en plein milieu d'un combat pourrait nous être fatale.

Je pris mon arc en main, le serrant de toute mes forces, écartant doucement les branche qui se trouvaient devant nous. Deux être se battaient férocement, je reconnu immédiatement l'elf que Moran avait tué dans la forêt, il portait toujours les même cicatrice que moisur les poignets, l'autre m'était inconnu, il paraissait beaucoup plus agé que le premier mais se battait avec une force étonnante ...

Moran se figea soudain. Son maître était là...L'homme dont la mort avait préoccupé cinquante années de la vie de Moran. Et il se battait avec son meurtrier...celui pour lequel il était venu ici.Sans se préocuper de l'avertissement d'Elendrile, il passa sous la branche qu'elle avait relevée et s'approcha des deux combattants, se laissant trahir par le craquement des feuilles mortes. Le combat s'interrompit instantanément. Les deux hommes secouèrent la tête comme s'il reprenaient leurs esprits, puis après un regard de l'un vers l'autre, rengainèrent leurs épées. Moran s'approcha d'eux à pas mal assurés pour laisser son visage apparaitre à la lumière. Son maître déclara :

-Moran. Cela fait si longtemps...Maintenant tu es là...Que fais-tu ici d'ailleurs? Tu n'es même pas mort ! Comment es-tu venu ? Et pourquoi ?

L'elfe qu'avait tué Moran se raprocha de son maître et répondit :

-Il est venu par le même chemin que moi il y a bien longtemps, Talamir, bien que tu n'ait jamais cru ce que je t'avais raconté...Quant à ce qu'il fait ici, c'est à lui de nous l'expliquer.

Moran répondit d'une voix grave :

-Je veux apprendre la verité sur vous.

Je sorti peu à peu de l'ombre restant en retrait, me méfiant des deux êtres. Seul mes yeux apparaissaient à la lumière. je ressentais un lien fort qui unissait cet elf avec moi, comme si une partie de notre vie avait été la même.
Les deux hommes avaient l'air de bien se connaitre.
J'avancais à la lumière, écoutant attentivement la discussion des trois hommes.

Les deux hommes se regardèrent d'un air perplexe.le maître de Moran s'approcha de lui et demanda simplement :

-Qu'as-tu besoin d'apprendre ?

Moran trembla, lui même ne savait pas si c'était de colère, de peur ou de soulagement. Il fixa son maître puis tourna son regard vers l'elfe qu'il avait tué. Il sentit son esprit s'embraser. Il dit d'une voix remplie de colère :

-La seule chose que je veux savoir, c'est si ce qu'a dit cet homme sur toi est vraie. Que tu nous entrainait dans le seul but de nous transformer en assassins... et que tu était un assassin toi-même...

Sa voix se brisa. Son maitre jeta un regard noir à l'elfe puis répondit d'une voix contenue :

-C'est vrai. Mais il faut tout de même tenir en compte ce que cet homme appelle un assassin. Pour lui, un assassin est simplement quelqu'un qui tue. Et, en vous formant, je vous entrainait à en devenir, c'est évident, c'est à cela que sert l'usage des armes, tu en es conscient, j'espère ?

Moran baissa la tête, cette réponse ne lui convenait qu'à moitié. Il posa une nouvelle question :

-Et qui est-t-il, lui ? Pourquoi vous haïssez-vous au point de vous battre même après sa mort ?

Son maître sourit gravement. Il déclara d'une voix grave :

-Tu aurais pu lui poser la question à lui, tu ne penses pas ? Tu sais qu'il n'est pas poli de parler de quelqu'un comme s'il n'était pas là ? Enfin...Pourquoi nous ous haïssons n'est pas un secret. Nous étions rivaux. Puis, je ne sais pas, ça a dégenéré...Nous étions en éternelle compétition, mais aucun ne pouvait battre l'autre. Alors nous avons décidé de nous éloigner. Mais même là, nous nous faisions de l'ombre. Alors, nous avons enclenché la guerre...D'où l'attaque des Tywas et aussi le fait que je sois devenu maître d'arme... Je n'arrive toujours pas à croire que tu ait battu mon rival... Enfin, à présent nous nous battons pour achever notre compétition, et nous avons toute l'éternité pour cela...

Je ne comprenais pas les deux hommes, n'y aurait-il aucun répit pour eux ? même en ce lieu. Je m'avancais entre les deux hommes leur jetant des regards perplexes :

- Comment pouvez-vous avoir une rivalité en enfer ...

Mon regard se posa sur les marques de l'elf à ses poignets, je n'était donc pas la seule à être rentrée dans ce lieu, mais une question me tracassait :

- Vous n'êtes entré qu'une seule fois en enfer ?

L'elfe jeta un regard étonné à Ellendrile. Il répondit :

-Non,non... J'y suis allé bien avant ma mort... Pour pouvoir gagner. Un rire amer le secoua. Oui ! J'ai osé affronter les Enfer pour le battre mais je n'ai pas eu le courage de l'affronter en duel . Je n'ai pas au le plaisir de le tuer de mes mains... Un étincelle de regret scintilla dans ses yeux. Oui... nous continuons à nous battre, même après la mort. Nous ne savons toujours pas lequel de nous deux peut vaincre l'autre.

Puis, sans aucun signe avant coureur, il se jeta sur le maître de Moran, qui évita l'assaut de justesse. Puis les deux hommes recommencèrent à se battre.Moran regarda les deux hommes un moment Puis se tourna vers Elendrile :

-Viens, je crois que nous devons partir à présent...

J'aquiescais d'un signe de tête m'éloignant de leur combat :

- alors tu as appris quoi dis-moi ? personellement, je ne trouve pas ça très glorieux de se battre indéfiniment..

Je poussais à nouveau les branches d'arbres, libérant un passage pour sortir de la forêt :

- et maintenent tu te souviens du chemin pour rentrer ... ? plus vite nous serons ressortis d'ici mieux se sera je pense..

Moran fit un sourire à Elendrile. Il dit :

-J'ai appris les raisons de mon maître et de son assassin. Je sais que j'ai eu raison de lui faire confiance. Mais je ne suis pas d'accord avec toi. Se battre indéfiniment n'a rien de déshonnorant. Je pense que c'est le seul moyen de mettre fin à leur querelle. Un jour, tôt ou tard, l'un des deux tombera par malchance sur une pierre, et il perdra le combat. Ainsi il ne mourra pas mais sera obligé d'accorder à l'autre la victoire. Alors seulement, ils pourront devenir à peu près civilisés...

Il ne le dit pas à Elendrile, mais Moran restait insatisfait. Il se demandait toujours d'où provenait la forte rivalité entre l'elfe et son maître. Ces deux-là devaient être bien spéciaux pour que l'elfe ne trouve rien de mieux à faire pour vaincre son maître que chercher la solution dans les enfers. Il ne savait absolument rien de son maître, mais il n'était pas certain de vouloir en apprendre davantage...

Je haussais les épaules, insatisfaite :

- Tu as bien vu comme moi, leurs forces sont égales, il n'y aura jamais de vainqueurs, certes il se déteste royalement, mais si un jour il y a un vainqueur qu'est-ce que ce combat lui aura apporter. Je pense que chaque chose nous forge et nous fait avancer dans la vie, mais leur vie est fini ....

Nous étions enfin sortis de la forêt, faisant à nouveau face aux terre désertiques de l'enfer, je laissais échapper un soupir, las d'avoir marcher, pensant qu'il nous retait encore tout le chemin inverse...

Moran regarda un moment Elendrile, puis il répondit :

-Justement. Ils sont morts. Mais ce pour quoi ils sont morts n'est pas terminée. Il ne savent toujours pas qui est le meilleur. Ils ont passé la plus grande partie de leur vie à essayer de découvrir cela et ce n'est pas la mort qui va les arreter.

Il sentit ses poignets le picoter. il se gratta machinalement puis soudain les regarda, puis il tourna le regard vers ceux d'Elendrile. Des marques similaires étaient apparues sur ses poignets. Il demanda simplement à Elendrile :

-Qu'est-ce que c'est ?