recherche ... ( partie 3 )

Moran lança encore un regard désolé à ELendrile et ferma les yeux. Il se tourna vers l'endroit où le guidait son esprit. Puis il ouvrit les yeux.

-C'est par là.

Il avança sans y prêter la moindre attention vers les montagnes. Son esprtit était comme vide. Il marcha comme un somnambule par un défilé, puis un sentier caillouteux. Quand il reprit concience de son environement, il faisait nuit. Mais il ne pouvait pas voir l'ombre d'un montagne aux alentours. Il tourna la tête vers Elendrile et demanda d'un ton rêveur :

- Nous avons marché longtemps ?

Je tournais la tête vers Moran, sortant comme sortant d'un rêve :

- je ne sais pas ...

Je regardais tout autour de moi, il fesait nuit noire, je ne voyais rien aux alentour, on se trouvait sur un plateau, sans vie.. :

- il n' y a aucune forêt aux alentour ...

Je me laissai tomber sur le sol, poussant un soupir ..

Moran adressa à Elendrile un regard affligé. Il s'en voulait de lui faire faire ça. Il leva le regard sur la plaine où ils avaient mystérieusement atteri. Il la regarda d'un air neutre tout en cherchant quel chemin pouvait bien être le bon. Il dit :

-Bon, je crois qu'il vaut mieux que l'on continue...

Il leva le bras vers une direction au hasard. Puis il reflechit. Il avait vraiment l'impression que ce n'était pas du tout par là. Il baissa son bras et se tourna vers une autre direction. Il dit d'une voix blanche :

-Je crois que c'est par là...

Au loin une gigantesque forme noire, mouvante glissait à toute allure vers eux. Moran n'avait aucune idée de ce que cela pouvait être aussi, sans écouter son mauvais préssentiment, il commença à marcher dans la direction qu'il pensait être la bonne.

Je me relevais avec fatigue, regardant au loin cette masse mouvante ne me disait rien qui vaille, tout ce que j'espérais c'est que nous trouvions enfin cette maudite forêt s'il y en avait vraiment une. Plus j'avancais plus un mauvais présentiment m'envahissait, mais je devais faire confiance à Moran :

- quand on aura trouver la forêt que feras tu devant ton maitre ?

Si son maitre était un être méprisable comme l'elf l'avai laissé pensé, je redoutais sa réaction peut être allait t'il essayait de nous garder dans cet enfer ...

Moran murmura d'une voix douloureuse :

-Je ne sais pas...je verrai...

Sa voix se perdit dans le vague. Il soupira tout en fermant les yeux. Quand il les rouvrit, la masse mouvante n'était plus qu'à une centaine de mètre d'eux et il pouvait l'identifier : une horde d'êtres monstrueux courraient vers eux, tout en soulevant au passage un nuage de poussière. Moran demanda d'un air très grave :

-Elendrile, as-tu une arme ?

Tout en disant ces mots, il sortit son épée de son fourreau, près à se défendre...

Je fixais la masse des êtres les plus affreux les uns des autre se précipitant vers nous :

- Je n'ai qu'un arc mais ici il ne me sert pas à grand chose leur peau sont trop épaisse

Je reculais un peu me mettant derrière Moran ne sacahnt pas de quelles armes étaient dotés ces démons.

Moran serra la machoire et raffermit sa prise sur son épée. Il tendit tout ses muscles en l'attente du coup qui allait lui tomber dessus. Il attaqua les monstres, sachant bien qu'il n'y avait aucune possibilité de fuir dans un endroit aussi nu. Il dépensa toute son énergie à frapper les monstres, mais ils revenaient sans cesse. Il sentait une haine puissante lui chauffer le sang. Apres un long moment de combat, les monstres ralentirent leurs attaques. Les trois quart d'entre eux étaient tombés. Il s'arrêta un moment et regarda les monstres dans les yeux. Il demanda d'une voix faible :

-Pourquoi ?

Mais, loin de lui donner une réponse, les monstres qui restaient se jetèrent sur lui. Moran, pris de panique, agita désesperément son épée dans toutes les directions. Mais sa défense ne se révéla pas suffisante. Il sentit les blessures de son combat précedent se rouvrir et en tuant le dernier monstre, il ouvrit la plaie la plus profonde : il sentit son monde s'écrouler à ses pieds. Pourquoi ? Pourquoi ces êtres les avaient-ils attaqués? Pourquoi avait-il dû les tuer? Il s'écroula à terre, assis en se tenant les genoux, tout en lutant contre les larmes qui tentaient de franchir la barriere de ses yeux.

Quand les monstres nous attaquèrent, je fis de mon mieux pour me défendre, utilisant mes poings, ma magie étant inutile dans cet endroit désert. Un des monstre avait réussi à me toucher au bras, l'ouvrant légèrement. Quant à Moran, il se défendait du mieux qu'il le pouvait, une force étrange émanait de lui comme une haine immense.
Quand tous les monstre furent à terre, l'elf s'écroula au seul. J'accoururs vers lui, éssouflée :

- ça va ?! tu n'as rien ?

Soudain je sentis du sang couler de mon bras, ayant totalement oublié ma blessure pendant le combat, je sentis une douleur vive dans mon bras ...

Moran sentait revenir en lui les sentiments qu'il avait éprouvé lorsqu'il avait tué l'assassin de son maître. La culpabilité qu'il avait alors refoulé par la convition qu'il accomplissait son devoir. Mais maintenant ? Il n'avait tué que pour protéger sa propre vie. Les êtres qui les avaient attaqués, eux, faisaient peut-être leur tâche. Il ne saurait jamais. Il répondit à Elendrile d'un vague hochement de tête puis se releva, sentant chaque fibre de son corps protester vigoureusement contre les mailtraitements qui lui avaient été infligés. Moran grimaça de douleur. Il dit d'une voix hachée :

-Il faut que nous repartions.

Et il commença tant bien que mal à marcher dans la direction qui lui semblait être la bonne

Je marchais lentement derrière Moran, exténuée, du sang coulant toujours de ma blessure au bras. je regardais dans le vide, avançant droit devant moi. Le paysage restait toujours le même, pas un arbre ni un brin d'herbe :

- nous sommes dans la bonne direction ?

je commencais à perdre confiance en Moran, ne sachant pas très bien s'il savait où il nous guidait .... Plus nous avancions plus un mauvais présentiment m'envahissait..

Moran réfléchit un moment. Puis, après un long moment de silence il répondit :

-Oui, c'est par là

Sentant le découragement de sa coéquipière, il ajouta :

-Là bas, loin, il y a un cours d'eau, nous devrons le suivre et il nous guidera dans une forêt. Des voix m'appellent à elle... Je ne sais pourquoi. Est-ce mon maitre, ou l'homme que j'ai tué qui se trouve là bas ? Je n'en ai aucune idée...

Il lança un regard fatigué à Elendrile puis, voyant la blessure qu'elle avait au bras, il demanda :

-Ca va aller ?

Je regardais mon bras, marchant aux côté de Moran :

- oui sa va aller ne t'inquiètepas . j'ai déjà connu pire ..

Je regardais devant moi, à la recherche d'eau ou de la moindre trace d'herbes ou d'arbres mais il n'y avait toujours rien :

- Vivement qu'on atteigne cette maudit forêt j'ai besoin de reprendre des focres et nous verron bien la-bac celui qui te guide ..

Moran plissa les yeux, puis un grand sourire se dessina sur son visage. Il s'exclama :

- Regarde, là c'est le ruisseau dont je te parlais. On le voit à peine, mais je crois que le scintillement au fond, c'est lui !

Il se mit à marcher avec une vigueur décuplée par l'enthousiasme et le soulagement. Après un certain moment, ils arrivèrent au ruisseau. C'était une masse boueuse et poisseuse, qui n'était pas d'aspect très attractif. Pourtant, pas si loin, sur l'autre rive, on pouvait voir une rangée d'arbres, noirs et tordus, se dresser à quelques mètre de là.. Moran se tourna vers Elendrile :

-On a pas le choix, il faut traverser.

Dans un nuage de brume sombre un homme tout vêtu de noir apparaît, les main derrière le dos et un sourire malin sur les lèvres. L'immortel à la chevelure grise épousseta doucement le sable sur son habit en les observant, il posa son regard sur sur l'homme à côté d'elle puis sur Elendrile qu'il gratifia d'un sourire.

"Elendrile! Aller une fois en enfer ne ta donc pas suffit à ce que je vois."Kadaj s'approcha d'eux sans aucune crainte son katana se balançant à ses hanches"Et lui qui est- ce? "

Kadaj observa Moran inclinant la tête pour mieux le regarder.

Moran soutint d'un regard impassible le regard de l'inconnu. Il répondit d'une voix étrange, presque mécanique :

- Moran. Et vous ?

Il continua à fixer l'être avec un vague étonnement. Qui était-il ? Et que faisait-il là. Il semblait connaitre Elendrile. Mais il se rendit compte qu'il était absolument incapable d'indentifier sa nature.

Une lueur de colère apparu dans mes yeux, me mettant entre Moran et lui, ma dernière rencontre avec kadaj n'avait pas était de tout repos et plutot douloureuse :

- Laisse nous passer ... Je ne te dois plus rien

Je le fixais, ses yeux étaient comme ceux des chats, d'un geste rapide je le poussait sur le côté sutant de l'autre côté de la petite rivière. Je jetais un regard à Moran, pour qu'il fasse de même ..
Au fond de moi je sentais l'ame de la foret rentrer en moi, retrouvant un peu de ma magie ..

"Kadaj enchanter Moran.."

L'être au cheveux gris et aux yeux félin se tourna ensuite vers Elendrile dont le regard luisait, il lui sourit ignorant la lueur meurtrière qu'elle tardait sur lui. Kadaj aurait pu se fâcher de se faire ainsi pousser mais il ce contenta de sourire avant de posé un regard intéresser sur Moran.

"C'est juste, tu ne me doit plus rien et pour remettre les pendules à l'heure je suis plus un esclave élémental. Mais plutôt un immortel libre de tout chaîne et cela en parti grâce à toi et je tant remercie de tout mon coeur...si bien sur j'en avait un"dit t'il en inclinant la tête.

"Maintenant puis-je te demander ce que tu fait encore ici et avec lui. L'enfer n'est pas un endroit ou l'on peut entrer et sortir à sa guise. Elendrile toi plus que n'importe qui tu devrais en être consciente."ajouta Kadaj avec froideur cette fois.

Je regardais Kadaj avec insistance :

- Tu m'as l'air d'être très au courant de mes marque peut être pourrais-tu m'éclairer ..

Je regardais Moran froncant les sourcils :

- ne lui fait pas confiance, c'est un être maléfique rien de bon ne sort de sa bouche ...

Me retournant à nouveau vers Kadaj, toujours avec un sourire malin sur ses lèvres :

- Ne t'approche pas de lui, et ce que nous fesons ici ne te regarde pas, et pour ta gouverne, je rentre quand je veux dans cet endroit infame ..

"C'est peu être vrai, peu être que rien de bon ne sort de ma bouche, mais ce qui est vrai aussi c'est que je n'ai jamais menti sur tout ce que je disait"

Kadaj s'avança quelque peu de l'eau puis ce mis rire en l'entendant, elle était dans le pire endroit au monde et elle trouvait encore le courage de le défier cela l'amusait grandement et il ne faisait rien pour le cacher.

"Je sais certaine chose certes, mais je suis encore en train de chercher des réponses tout comme Vincent le fait de son côté. Et pour ta gouverne Elendrile j'approche qui je veux" répliqua Kadaj en croisant les bras." Comment ce porte Onyx au faite?"

Kadaj tarda son regard bleu sur Moran puis le reposa sur Elendrile qui ne le quittait pas des yeux.

Je dévisageai Kadaj, serrant les poings, je sentais la haine monter en moi, son sourire malin m'énervais à un point inimaginable. Toute ma magie était enfin revenu grace à la présence de la forêt, et ma colère se répercutait sur celle -ci :

- Onyx va bien... et moins tu l'approchera mieux il se portera ... Et en quoi mes marques t'interessent ... connaitre leurs signification ne servirait à rien ... la curiosité ne te vas pas du tout ...

Un léger sourire apparu sur mon visage, je ne pouvait deviner ce qu'il allait me faire s'il je réussissais à l'énerver mais ceci était plus fort que moi, je ne pouvais me retrouver en face de lui sans en ressentir le besoin ..

Au mots d'Elendrile l'immortel ce contenta d'hausser les épaules sans ce départir de son sourire qu'il savait agaçait la jeune elfe. Mais que pouvait telle faire contre lui? pas grand chose selon lui.

"Bien content que ton vampire blond aille bien et pour ce qui est de tes marques belle Elendrile, je mis intéresse pour les mêmes raison que toi. Tu est la première elfe a entrer et sortir de l'enfer en un seul et même morceaux."

Kadaj tourna la tête vers Moran et le détailla de la tête au pieds de ses yeux bleu félin puis il reposa son attention sur la jeune femme qui bouillait sur place, les yeux luisant de colère.

"Lui aussi en aura très certainement s'il sort d'ici en vie, mais ce qui m'intrigue c'est que tu soit revenu ici, personnellement je trouve ça stupide de ta par mais bon. Alors pourquoi est tu revenu?"

Moran répondit à la place d'Elendrile :

- C'est à cause de moi. Je devais aller ici, et elle n'a pas voulu me montrer simplement l'entrée.

Son visage affichait à présent une expression dure. Il essayait simplement de faire refluer la douleur de la culpabilité qu'il ressentait. Ses yeux se tournèrent lentement vers la forêt qui se dressait à quelques mètres d'eux, il allait falloir qu'il entre là dedans...

Mon regard se posa lentement sur Moran, le fait d'avoir répondu à ça question allait encore plus attirer la curiosité de Kadaj, je me fixais à nouveau sur l'immortel, parlant d'un ton cassant :

- c'est tout ce que tu sauras ...

La colère montais plus en plus en moi, ce qui se répercutais sur l'état de la forêt se trouvant derrière nous...

- et toi alors que fais-tu ici, je pensais que tu était trop occupé à détruire tout ce que tu veux depuis que tu as eu ce que tu voulais ....

Kadaj croisa ses bras souriant jusqu'au oreille en regardant Moran qui avait répondu à sa question à la place d'Elendrile, elle qui depuis le début refusait de lui dire quoique se soit. L'immortel continua de regarder Moran puis il lui dit d'un ton posément.

"Je n'est pas de mal à te croire, car on dirait que les efles ont la fâcheuse tendance à mettre leur petit nez ou il ne devrait pas. Comme en enfer par exemple" sur ces mot il jeta un oeil taquin à Elendrile " J'ai sentie votre présence depuis longtemps... et je ne détruit pas tout comme tu le dit, la seul chose que j'ai faite de mal était pour avoir ma liberté rien de plus. Si tu as remarquer rien de mal n'est encore arrivée par ma faute"

Puis il reposa son regard sur Moran lui trouvant un soudain intérêt, il n'accorda aucune attention a la jeune femme préférant parler au jeune homme qui semblait de tout évidence plus disposer a bavarder avec lui.

"Tu devais venir ici, mais dans quel but?"