recherche ... ( partie 3 )

Nous étions enfin arrivée devant l'entrée du temple, pendant tout le chemin? moran et moi n'avions échangés que de brèves paroles sans aucun interêts. Devant l'immensité du bâtiment, j'eu un pas de recul, puis ajouta faiblement :

- Je ne sais pas si te suivre à l'intérieur serais une bonne idée.....

Je regardais le temple avec froideur, il s'y était passé dans de choses horribles à l'intérieur. D'instinct je posa mon regard, sur la première marche de l'escalier menant a la grande porte de bois. Je revoyais la corps de Vincent, ses cheveux noirs sur le visage, sa lueur rouge s'éteindre doucement dans ses yeux. Un frisson ma parcourue toute entière..

Moran sourit tristement. Il voyait bien que la vision de cet edifice imposant réveillait en Elendrile des sentiments bien plus terribles qu'elle ne voulait bien raconter. Il imaginait facilement l'horreur que pouvait procurer une chose aussi terrible que les enfers. Involontairement il frissona. Il dit à Elendrile :

-Tu n'est pas obligée de me suivre tu sais... Un seul voyage aux enfers doit être bien plus que suffisant. Et les prêtres ne doivent pas te considérer très bien. Tu dois leur apparaitre impie, voire pire...Enfin...Dis-moi juste comment je dois faire, j'y irais seul.

Intérieurement, il était terrifié. Mais, il le savait bien, il devait revoir son maître et l'inconnu qu'il avait plongé dans ces ténèbres. Sans cela...sa vie serait celle d'un être mort. Il ne pourrait plus se forcer à vivre comme il l'avait fait grâce à son serment, et il n'avait plus aucune envie, ni raison, de vivre pour autre chose. Il fit quelques pas vers la porte du temple et se retourna, en attendant la réponse d'Elendrile

Je regardais Moran tristement, montant quelques marches :

- si tu y va seul tu ne pourras pa t'en sortir .... nous étions trois en enfer.. nous avons failli nous perdre, voir pire...

Je me souvenais nettement de la tempête de sable, je m'étais égarée sans aucune aide, heureusement que Vincent m'avait retrouvée :

- Un de mes compagnons a fermé l'entrée pour qu'aucune personne vivante ne soit capable d'y entrer ... je ne sais pas si l'ouverture est encore accécible. Mais si tu y tiens vraiment ..

Je gravis les marches arriavant aux côtés de Moran, poussant la porte lentement. Le hall était désert.

Moran était très ému par l'aide que lui proposait Elendrile. Il la prit impulsivement par les épaules en murmurant :

- Merci beaucoup. Il faut absolument que j'aille là-bas. J'y trouverai peut-être la vérité. Et pour le moment, c'est la seule chose qui compte pour moi. Tu comprends... je dois aussi des excuses et des explications à l'homme que j'ai tué. Bien que je pense qu'il ait compris et qu'il s'y attendait... Il y a toujours aussi peu de monde ici ?

Depuis qu'ils étaient entrés dans le temple, il n'avaient vu ni entendu personne. Moran demanda encore :

-Par où devons-nous aller ?

Je regardais tout autour de moi, les couloirs étaient désert, un léger vents froid parcourait le temple. Depuis la dernière fois rien n'avait changé. je ne ressentais aucune présence dans cet endroit :

- c'est toujours désert, mais néanmoins il ne faut pas nous faire remarquer.. Viens c'est par là....

Je me dirigeais vers un couloir plus étroit, quelques toiles d'araignées se trouvaient sur les murs, comme un couloirs qui n'étaient plus utilisés.
Je débouchais sur une grande salle éclairé par les vitres du temple. Une lumière froide. Sur les murs étaient empilés des milliers de livres en tout genres. Je regardais des deux côtés, scrutant les allées. Mais il n'y avaient toujours personnes. Pressant le pas, je traversais l'immense salle pour me retrouver dans une autre pièce plus petite, avant fermées par des portes de verre poussiéreuse. Il fesait noir, et les livres étaient toujours à la même place que la dernière fois. Seul un livre était ouvert par terre. Un frisson me parcouru tout le corps, me retrouver ici ravivait les souvenirs de l'enfers, et surtout la souffrance que j'avaiss ressenti en traversant l'entrée :

- c'est ici ..... l'entrée est caché par cette étagère...

J'indiquais du doigt une étagère poussiéreuse, une faible lueur rouge entourais cette dernière ...

Je restais fideais devant l'entrée, rien que l'idée de repasser de l'autre côté me paralysait et je ne savais pas si retournais encore une fois, me ferait encore autre chose que ces marque douloureuse qui à ma grande suprise étaient rouge sang.
Moran, lui, était passé de l'autre côté, je lui avait dit qu'il ne pourrais survivre seul, mais j'étais incapable de passer et de retourner dans cette ville étrange, surveillée par des monstre ailés hurlant à la mort. .. Jamais il ne pourrait retrouver son maitre et l'elf dans cet endroit terrible.
Je pris une grande inspiration, essayant de faire un pas, mais mes jambes restèrent figeés au sol.

Je pris une profonde inspiration puis approcha la main de l'étagère, une frisson me parcourue entière, le sol s'évapora sous mes pied? je r'ouvris les yeux, je vis avec effroi le paysage sans vie de l'enfer, c'était comme dans un cauchemar. je regardais tout autour de moi à la recherche de Moran espérant qu'il ne serait pas trop loin.
Au loin je le vis qui fesait face à un être étrange. Je retins mon souffle, puis me mis à courir à toute jambes, dépassant le plus vite possible l'ombre, jetant des regard furieux vers Moran l'entrainant avec moi :

- pourquoi tu ne m'as pas attendu ! ...

Moran regardait Elendrile d'un air hagard. Il se demandait ce qu'étéit la chose qui lui avait fait face. Il avait la currieuse impression qu'Elendrile l'avait sorti d'un rêve éveillé. Il dit :

-Quand ça, tu n'arrivais pas... Alors je me suis mis à marcher...Je croyais que tu ne venais pas, à cause du blocage dont tu m'avais parlé... Je suis désolé...


Il la regarda dans les yeux, puis décida de se secouer un peu. Il demanda :
-Par où faut-il aller maintenant ?

Je ralentis le pas regardant droit devant moi? essayant de me souvenir du chemin pour aller vers la ville. Je me souvenai nettement des cris atroces poussés par les bêtes volantes et le ponts de bois ...

- Ce n'est pas grave, il faut que nous trouvions un pont de bois, il devrait traverser une crevasse , pour l'ombre je ne sais pas exactement ce que c'est mais il ne vaut mieux pas s'approcher de trop. Certain être sont plus maléfique que tu ne le pense.

Je regardais au loin à la recherche du chemin a prendre.

Moran regarda aux alentour d'un air perdu. Il ne savait quelle direction prendre. Il regarda autour de lui et alla vers le coté qui lui semblait être le bon. Il pouvait voir se détacher, au fond, sur le ciel rouge, des montagnes d'une hauteur vertigineuse,toute noires. Il commença a marcher. Puis, il se sentit le besoin de donner une explication à Elendrile :

-Là-bas, il devrait y avoir une crevasse, non ?

Il sentit un frisson lui parcourir le corps à l'idée qu'il devrait peut-être traverser ces pics menaçants. Mais il sentait que ce devaot être la bonne direction.

Je regardais au loin, je ne me souvenais plus de cette partie du térritoire avec ses montagnes immenses et noires. Elles ne m'inspirais pas confiances, mais je sentis aussi une force étrange qui émanait de ces dernières.

- Je ne suis pas passé par ces montagne pour atteindre la ville, mais je ne connais pa le territoire, seulement le chemin qui mène à la ville principale ..

Je ne préférais pas retourner dans cet endroit, je ne savais pas si Lucifer me cherchait et s'il se doutait un seul instant que j'étais revenu dans son royaume.

- Mais je te suis, si tu pense que c'est la bonne direction après tous tu es un elf, il nous arrivent de ressentir les choses ..

Moran regarda Elendrile avec un air étrange. Il regardait dans sa direction, mais ne semblait as la voir. Il déclara :

- Je ne suis pas sur que cela ait un quelconque rapport avec ma nature. Tout être n'est-il pas intimement lié à son destin. Et d'ailleurs, pourquoi tous les morts se regrouperaient dans la ville. Je suppose que mon maître aurait préféré une forêt... Et l'autre...je ne sais pas.

Il baissa les yeux. La blessure de la culpabilité le rongeait toujours. Mais il savait que, même s'il n'avait pas tué l'incconnu, il l'aurait ressentie, peut-être plus fortement encore... Il demanda à Elendrile:

-Qu'en penses-tu ?

Je regardais toujours droit devant moi, écoutant avec attention les paroles de Moran, je fut frappée quand il parla d'etre intimement liée à son destin. Mon regard se porta subitement sur l'elf, si nous étions réellement lié à notre destin, il me réservé encore des choses horribles :

- Des forêts ?! ici ! ... regarde le paysage ... il n'ya rien à part de la terre ... mais si tu sens que nous devons traverser ses montagnes je te suis ...

Je jetais un coup d'oeil à mes marques restaient jusqu'à présent terne et sans douleur...

Moran fronçait à présent les sourcils. Il était tellement certain qu'il fallait aller par là...Mais il ne savait pas comment cela se faisait. Il n'était jamais venu ici, alors pourquoi...Il ne savait pas. Devait-il faire confiance à cet instinc ? Puis il répondit à Elendrile :

-Oui, je suis persuadé que l'on doit aller par ici. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sens... Je sais qu'il n'y a pas de forêts ici, mais pourquoi n'y en aurait-il pas ailleurs ? Ici, tout est si changeant, si étrange....Je ne sais pas comment ce paysage se forme mais il semble si illogique, si terrible. Si ces paysages représentes les terreurs de certains, je suis sûr qu'il y a beaucoup de monde qui est effrayé par celles-ci...Ce ne seront pas de belles forêts, mais des endroits très sombres....

Il fit un sourire peiné. Il avait reçu de son maître un amour profond des forêts, mais une peur encore plus grande...

Je regardais Moran :

- d'accord .. je te suis alors, tu m'as fais confiance la dernière fois c'est a mon tour maintenent.

Je me dirigeais à pas lent vers les énormes montagnes noires, un vent soufflait aux alentour. Depuis notre départ nous n'avions rencontré aucune créatures ce qui n'était pas plus mal ...

Moran regarda Elendrile dans les yeux :

-Merci. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me semble important. Ce monde est horrible ajouta-t-il. Ce silence... Ce vide...

Il frissona. Il detestait l'atmosphère de ce lieu. Une atmosphère de mort... Il avait beau être un solitaire, il avait toujours haï le silence, sachant bien qu'il était trop souvent trompeur. Il reporta son attention sur la montagne qu'il envisageait de franchir. Plus il l'observait, plus elle paraissait haute. Il commença à marcher mais peu à peu, une difficulté se fit sentir, il avait du mal à avancer, comme s'il marchait contre une tempête. Mais il ne sentait aucun vent l'effleurer. Il cria :

-Qu'est-ce qui se passe ?

Je regardais tout autour de moi, je me sentais ralentir sans aucun d'accélérer .. :

- Je ne sais pas du tout, ça doit surement etre ces montagnes ... il faut qu'on continue

Je fesais de grandes enjambées essayant de gagner du terrain pour atteindre enfin les paroi abruptes de la montagne noires.
Enfin j'atteignis la paroi et posa ma main dessus, à ma grande surprise celle ci était chaude ...

Je suivais Moran de près mettant toute ma confiance en lui. Je fesais attention de ne pas toucher les paroies rocheuse de peur que celles-ci soient plus chaudes au fur et à mesure que nous progressions dans les montagnes. Je regardais tout autour de moi. Ce territoire était encore pire que la ville même où je m'étais retrouvées quelques temps auparavent.

Moran et Elendrile continuèrent de gravir le sentier. Mais au bout une heure de marche, ils se retrouvèrent devant une paroi rouchose qui se dressait à la verticale.Moran leva la tête et se tourna vers Elendrile :

-On a pas le choix, il faut escalader... On peut pas se permettre de faire demi-tour...Il n'y avait pas d'autre voie....

Il mit sa main sur la prise la plus évidente à ses yeux et poussa un petit cri en l'enlevant :

-Elle est bouillante...

Il regarda un moment sa main puis la roche. Il respira un grand coup et décida d'ignorer la brulure qu'il ressentait. Il commença l'ascension, ses mains menaçant de lacher à chaque instant à cause de la chaleur de la pierre...

je regardais la paroi abrupte avec apréhension ravalant ma salive :

- s'il le faut vraiment ...

Je posa mes mains sur la paroi, m'agrippant de toutes mes forces réprimant un cri de douleur. Le pierre était brûlante comme chauffée à blanc. Je me souvenais très nettement de la grille bouillante à l'interieur de la ville, ainsi que la douleur que j'avais éprouvée. je me concentrais sur l'ascension mettant de côté la chaleur de plus en plus importante.

Moran serra les dents tout en continuant de grimper. Ses mouvements étaient assez fluides. Il effleurait à peine la pierre tout en grimpant, mais cela suffisait à le faire souffrir. Quand il arriva enfin au sommet de l'immense paroi rocheuse, ses mains n'étaient plus que des gigantesques cloques, brulées, montrant l'effort qu'il avait fourni pour ne pas lacher prise jusqu'à son arrivée là. Il offrit sa main en aide à Elendrile puis dégaina son épée tout en posant ses mains sur le plat de la lame, pour apaiser la douleur. Il fit signe à Elendrile de faire de même. Il lui dit :

-Je suis vraiment désolé de tout ce que tu dois endurer à cause de moi... Tu aurais du me laisser partir seul, cela t'aurais évité bien des ennuis...

Je posa mes mains brûlées sur la lame de Moran, au contact du fer froid, la douleur se calmais peu à peu, nous étions enfin arrivés au sommet, il n'y avait rien a perte de vue à part encore et encore des montagnes. Il n'y avait pas de vent et pas âmes qui vivent.. Je regardais Moran laissant paraitre un faible sourire :

- Ne t'en fais pas .. les brûlures je connais ... et maintenent où faut-il que nous allions ?