Sur le chemin d'Erwanor

Je marchais tranquillement sur le chemin caillouteux qui menait vers Erwanor. Cela faisait neuf ans que je ne l'avais plus enprinté, je ressentais une sensation bizarre, comme des picotements dans tout mon corps.

- Espérons qu'aucun garde ne soit dans les parages ...

Je frappais de temps à autre des cailloux qui étaient sur mon passage, plongée dans mes pensées les plus noirs ...

Sako avait su garder le secret de son rang. Seuls les les Elfes d'Erwanor avaient pu deviner qui elle était réellement: la nièce du roi et l'héritière du trône.
Elle avait désobéi son ordre. Son oncle l'avait accepté, à condition qu'elle revienne fréquemment le voir dans sa cité natale et lui raconter ce qu'il se passait. Même si les règles d'Erwanor interdisait tout pacte ou aide avec les autres peuples, Pyag nétait pas indifférent aux troubles que connut Auwris, tout comme sa nièce d'ailleurs.
Sako reprenait donc route vers Erwanor depuis trois jours déjà: elle avait longé le lac des Jouissance et traversé les Pics Miroitants.
Soudain, devant elle, elle reconnut une silhouette qui lui était familière...

-Elendrile?

Je marchais dans mes pensées quand soudain une voix familière m'appela. Je me retournais et vis Sako qui marchait derrière moi :

- Sako ? mais que fais-tu ici ?

Je m'arrêtais pour qu'elle puisse me rejoindre.

Sako accelera le pas et arriva à la même hauteur qu'Elendrile. Elles continuèrent leur chemin ensemble et Sako répondit à son amie:

- Je viens pour dire bonjour à ma famille. Ils sont tous à Erwanor... Et toi?

Sako savait qu'il fallait une assez grande motivation pour traverser comme ça tout Sûiko. Elle se demanda d'ailleurs depuis combien de temps Elendrile parcourait ainsi les terres des Pics Miroitants.

je baissais les yeux :

- je heu .... sa me rappelle des souvenirs ce chemin ...et puis cela fait si longtemps que je ne l'avais pas empreinter ... je ne svais pas que ta famille habiter Erwanor ? Par contre je ne pourrais pas rentrer dans la cité ...

Je regardais Sako qui prit un air interrogateur.

Sako fronça les sourcils d'un air interrogateur et regarda Elendrile qui avait baisé les yeux et regardait maintenant ses pieds gravir les dernières routes rocailleuses avant Erwanor.

-Comment ça? Pourquoi n'es-tu pas autorisée à pénétrer dans la Cité?

Sako se dit que si son amie avait une raison qu'elle trouvait injuste, elle pourrait peut-être en parler à son oncle. Après tout, les intentions d'Elendrile étaient parfaitement saines et courageuses: elle était venue aider Astea.

A contre coeur je commencais à raconter mon histoire :

- Quand j'avais dix ans j'ai été banni par la cité ... j'ai ... j'ai tué un elfe ... mais surtout ne crois pas que cela m'a amusé !!! cela fesait quelques années qu'il venait chez nous ... et ..et .. nan je ne peux pas c'est tro dur.

Des larmes coulèrent de mes joues, quand soudain, j'entendis des bruits de pas saccadés tout autour de nous.

Elendrile raconta son histoire avec une voix étouffée, comme ensevelie sous le fardeau du secret.
Lorsqu'elle eut fini, les deux amies s'arrêtèrent et Sako prit Elendrile par les épaules.

- Je suis désolée. Je p...

Mais avant qu'elle ne finisse sa phrase, cinq elfes les encerclèrent, arcs et flèches pointés vers elles.
Sako leur ordonna:

-Baissez vos armes!

D'abord hésitants, les gardes ne bronchèrent pas. Mais ils comprirent assez vite et obéirent.

- Elendrile, je peux te faire entrer dans Erwanor, mais il faut que tu me racontes tout d'abord.

Je fixais avec effroi les cinq elfes. espérons qu'ils ne me reconnaitrons pas ...

- Ca ne sert à plus rien .... le mal est fait et j'ai été puni... pour rien ..et puis toute ma famille ne veux plus me voir je ne sais même pas si elle me reconnaitra.

Je détournais les yeux pour ne pas laisser paraitre ma tristesse.J'essayais de partir mais un des elfes m'empêcha de passer, le regard noir. M'aurat-io reconnu après toute ses années?

Sako ordonna à l'Elfe qui barait le passage de ne pas brusquer Elendrile et de les laisser seules quelques minutes.
Les deux filles se retirèrent et s'assirent l'une en face de l'autre sur un rocher, à l'abri des regards.
Puis, Sako expliqua calmement et à voix basse:

- Je peux comprendre que c'est dur de refaire surgir le passé comme ça. Mais si tu veux revoir ta famille, c'est le sacrifice à faire. Fais-moi confiance.

Elle soupira puis continua:

- Je ne te l'ai jamais dit et tu ne m'as certainement pas reconnu... Je suis la nièce du roi Pyag et l'héritière du trône. Donc s'il y a bien une personne de la Cité qui peut te faire une fleur, c'est bien moi. Mais je ne peux rien faire si tu ne me racontes pas tout.

Mon regard son plongea dans les siens :

- Lorsque je n'avais encore que 10 ans un ami de la famille venait nous rendre visite et pendant au oins 5 ans ... il a ... a ... abusé de moi ... et .. au bout des cinq années je ne pouvais plus le supporter alors un jour où il est arrivé, j'ai l'arme de mon père et je l'ai tué ....... mais le conseil en a jugé autrement le mettant sur le compte maléfique....et j'ai été banni à tout jamais ... mais s'il te plait ne me force pas à le redir e ...

Je me levais gardant toujours les yeux baissait de honte.

Sako essuya ses larmes d'un effleurement et releva doucement son menton.
Puis, d'un ton grave, elle jura:

- Je ne t'oblige pas à le redire. Je parlerais pour toi. Mais n'ait pas honte: je n'aurais certainement pas été aussi courageuse que toi.

Elle se releva du rocher et souleva lentement Elendrile, la tenant par le bras.
Elles s'avancèrent vers les gardes et Sako leur dit:

- Je souhaite voir mon oncle avec cette jeune Elfe. Je la garde avec moi et j'en prend l'entière responsabilité.

Les gardes s'écartèrent et les deux jeunes filles pénétrèrent à Erwanor.

J'entrais pour la première fois depuis 9 ans dans la cité des elfes. Elle n'avait pas beaucoup changée depuis ce temps là. Des elfes me dévisageaient et leurs regard étaient comme des coups de poignards. Je me laissais guider par Sako me sentant un peu faible.

5 LIGNES

Sako traversa la ville, guida Elendrile qu'elle tenait toujours par le bras, plus pour la consoler et lui montrer qu'elle était avec elle que pour prouver aux gardes qu'elle la surveillait.
Elles parcourèrent ainsi les boutiques, les parcs et les habitations. Sako, elle, était encore habituée à tout ça, mais elle fut contente de revenir dans sa Cité.
Sur son passage, tout le monde la saluait poliment en s'inclinant et elle leur répondait tout aussi sagement, en souriant.
Elles arrivèrent enfin devant le Palais de Pyag et des neuf autres régents.
Sako poussa la porte sans être contrôlée par les gardes. Les deux jeunes Elfes furent conduites devant Pyag qui se fit une joie de revoir sa nièce, même s'il le cachait derrière un visage sinistre et sévère.

- Bonjour mon oncle.

( raaa sa va c'est qu'une fois -_-" )

Nous étions maintenent dans le palais Pyag. Ce même Pyag qui m'avait banni il ya neuf ans.
Je le fixais avec rage me retenant de l'attaquer. Tous mes mauvais souvenir remontaient maintenant à la surface, et je ne pouvais plus contrôler mes émotions.
Pyag s'avanca et dit :

- Bonjour ma nièce !! dit moi qui est cett jeune personne avec toi ?

Mon regard plein de rage le fixa :

- Mon nom est Ëlendrile ..

Son visage prit alors air d'horreur :

- Toi !! comment oses-tu revenir ici !!! garde !!

( je t'avais dit qu'on allait avoir des ennuis XD )

[Je sais que ce n'est qu'une fois, mais je le dis parce que je suis admin, c'est un peu mon boulot et puis il ne faut pas que ça devienne une habitude ^^)

Sako se mit entre Elendrile et les gardes et pria son oncle:

- Non! Elle n'a rien fait de mal! Laissez-moi vous expliquer, oncle.

Les gardes étaient partagés entre les ordres de leur Roi et ceux de leur future Reine. Finalement, Pyag leva mollement la main et fit un geste lassif qui s'ignifiait que Sako avait pris les devants.
La Jeune Elfe s'avança, laissant Elendrile à quelques centimètre derrière elle.
Le trône de Pyag était plutôt surélevé, de sorte qu'il fallait lever la tête pour pouvoir adresser la parole au souverain.
Ainsi, Sako expliqua en détail ce que son amie lui avait rapportée quelques minutes auparavant.

J'entendis Sako récitais les paroles que j'avais prononcées plutôt et elle me fesaient d'autant plus mal quand elle sortais de la bouche d'un autre.

Je fixais toujours Pyag avec rage, un sentiment de vengeance m'envahie, mais je devais résister.
Ne pouvant plus supporter la vue de cet individu, je regardais tout autour de moi. La salle était rempli de gardes près à me sauter dessus sur simple ordre de Pyag.

Quand Sako eut fini l'histoire, son oncle, pensif, réfléchissait à la décision qu'il pourrait prendre. Après tout, le banissement d'une petite fille violée est plutôt vite jugé, trop même...
Le vieux roi aux traits sévères et durs, le menton dans la paume, grattait du bout des doigts la barbe de quelques jours qui couronnait son menton.
Puis, dans un geste brusque, il se redressa sur son trône, ses vieux os s'étant trop longtemps tasser.

- Soit... Tu la défends, ma nièce. Je suis d'avis que ce jugement a grand besoin d'être repris en considération.

Il se leva, et, les mains derrière son dos encore droit, il s'avança vers Elendrile.

- Je me souviens parfaitement de ton procès.

Il décrivit des ronds entre ses gardes et sa nièce, faisant les cent pas. Puis :

- C'est d'accord. Le bannissement est annulé. Mais à la moindre erreur, au moindre faux pas... C'est la mort.

Ces dernières paroles, qui avaient été prononcées par une voix plus froide et rigoureuse que jamais, résonnaient dans tout le Palais.

Malgrès la décision de Pyag le mal avait été fait, j'avais grandi dans la haine et parfois la peur et rien ne pourrait me faire changer à nouveau , je fixais Pyag :

- Le mal a déjà était fait, et ce changement de décision ne résoudra rien ....

Je commencais à tourner les talons ne pouvant plus supporter cet atmosphère paisible avec ses cris d'enfant qui jouaient dans la rue.
Toute cette gaieté me rendait presque malade.

Alors qu'Elendrile s'éloignait déjà en direction de la sortie du Palais, Sako, la suivant, jeta un dernier regard derrière son épaule et riposta un sourire timide à son oncle.
Ce dernier répondit:

- Le mal, oui, effectivement, tu l'as déjà fait. Mais malheureusement un roi ne peut contrôler les actes de ces sujets.

Sa voix inspirait maintenant la haine. Il méprisait qu'on lui manque de respect de la sorte. N'avait-il pas annulé le bannissement de cette impudente?

La dernière phrase de Pyag fut comme un coup de poignard mais je devais me controler pour ne pas avoir des ennuis enfin plus que d'habitude.

- Sako dépèche toi s'il te plait cet endroit me répugne ...

Je traversais à grand pas la place puis passais devant un groupe d'elfe armé et enfin les murailles. Quand je fus dehors, je fu enfin soulagée.

Sako remonta à la hauteur d'Elendrile.

- Tout va bien?

Elle comprenait parfaitement ce qu'avait pu ressentir son amie devant la froideur et le calme haineux de son oncle. Etant orpheline, c'était ce roi dure et rude qui l'avait élevée.

- L'important est que tu sois réabilitée, n'est-ce pas?

Je réussis à esquisser un sourire :

- oui c'est ce qui compte au moins je n'aurais plus ce sentiment d'être une race à part sansorigine ..

Je continuais de marcher sur le chemin qui menait vers Auwris.

- Comment as-tu faits pour vivre avec lui durant toutes ses années ?

Elles reprirent la route des Pics Miroitants.
Sako répondit, en donna distrètement un coup de pied dans un caillou:

- Tu sais, c'est un peu comme quand tu es partie te réfugier ailleurs que chez toi, à Erwanor. Ca ne nous plait pas vraiment, on aurait préféré effacer toutes ces souffrances,. J'ai du apprendre à vivre avec sa dureté car il est mon plus proche parent. En plus, je suis sa successeuse, alors...

Je regardais Sako en lui disant :

- oui c'est on ne peut pas faire autrement ...

Nous marchions toujours tranquillement vers Auwris. Il régnait un silence de mort autour de nous et un faible vent c'était levé.
Ce qui c'était passé aujourd'hui m'avait un peu retournée et je me sentirais de nouveau en sécurité quand je serais arrivée a Auwris.

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